Elle venait de s’installer dans un nouvel appartement et lui avait proposé de l’inaugurer ensemble. Elle vit qu’il restait interdit, en se demandant s’ils seraient vraiment seuls et quel sort lui serait réservé. De le voir ainsi dans le doute et l’attente fit augmenter son imagination. Elle avait senti combien le trajet l’avait tendu. Elle ouvrit la porte, n’alluma aucune lumière et lui demanda d’entrer. Il ne devina dans la pénombre que vaguement l’espace qui s’ouvrait à lui et que rien n’était laissé au hasard. Il ne se retourna pas quand il entendit le verrou se fermer derrière lui. Elle lui demanda de suite de se mettre à genoux et lui banda les yeux avec son foulard. Il ne bougeait plus, il savait qu’il n’était plus que son objet. Elle le laissa là, quelques instants qui lui parurent d’une infinie longueur. Il essayait de deviner ses gestes, ce qu’elle préparait, comme était cet environnement dans lequel il n’était jamais venu ce qui augmentait son sentiment de n’être plus qu’à elle. Enfin, elle s’adressa à lui et elle le guida quelques pas jusqu’à qu’il devine qu’il était devant un lit. Il comprit qu’elle s’installait confortablement et qu’elle prévoyait de prendre son temps pour le maintenir dans une sensation où il ne saurait plus se rendre compte si des minutes ou des heures s’écoulaient, où il souhaitait que le temps s’accélère pour gouter le plaisir mais en même temps que ça ne s’arrête jamais. Elle lui ordonna de se déshabiller. Ce qu’il fit en essayant de ne pas paraître trop pressé et en se sachant observer comme un oiseau en cage. Il ne lui restait plus que son bandeau sur les yeux. Il devenait une faible lumière : lui ne voyait rien mais elle, tout. Il ne pouvait donc que se l’imaginer. Il sentit qu’elle se rapprochait et elle le fit à nouveau s’agenouiller au pied du lit. Elle était prêt de lui, assise au bord du lit, et elle lui demanda de déboutonner son chemisier. Il approcha ses mains à tâtons et sentit ses seins fermes aux courbes harmonieuses mais elle lui interdit d’y toucher. Il ne pouvait que l’effleurer. Il devait maitriser ses pulsions car elle prenait plaisir à faire monter le désir et à en avoir un total contrôle. Elle finit par enlever elle même son chemiser puis elle se leva et il fit glisser sa jupe. Elle n’était plus qu’en sous-vêtement et avec des chaussures à talons hauts et il espérait qu’elle daigne lui enlever le bandeau, ce qu’il ne fit pas. Elle était debout devant lui et l’observait. Il essayait de distinguer l’odeur de parfum de sa propre odeur : les deux se mélangeaient pour ne faire plus qu’une alchimie. Puis elle se déplaça derrière lui, lui enleva le bandeau en lui demandant de garder les yeux fermés et s’en servi pour lui attacher les mains derrière le dos. Elle revint devant lui….